L'installation d'une pompe à chaleur a un effet positif sur le DPE (diagnostic de performance énergétique) des bâtiments en Europe, en engendrant souvent un saut d'une ou plusieurs classes énergétiques. Par la suite, les économies d'énergie potentielles et l'amélioration du confort offertes par les logements à haut rendement énergétique ont pour effet une augmentation de la valeur du bien immobilier ou des loyers.
Effet de l'installation d'une pompe à chaleur sur le classement énergétique
La loi de 2015 sur la transition énergétique pour la croissance verte en France vise à rénover tous les bâtiments selon les normes « bâtiment basse consommation » d'ici 2050. Pour évaluer la performance énergétique, le diagnostic de performance énergétique (DPE) a été introduit en 2006, fournissant des informations sur la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre d'un bien immobilier.
Le DPE doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié et est obligatoire pour la vente et la location de biens immobiliers en France métropolitaine. Il comprend les caractéristiques pertinentes du logement, les estimations de la consommation d'énergie, les émissions de gaz à effet de serre et une étiquette énergie allant de A (le plus efficace) à G (le moins efficace). À partir de 2023, les augmentations de loyer vont être interdites pour les biens classés F ou G.
Daikin Europe a calculé l'impact de l'installation d'une pompe à chaleur en utilisant l’outil d’évaluation du bilan énergétique fourni par Engie France. Pour chaque simulation, deux bâtiments identiques ont été pris en considération (année de construction, quartier, surface habitable, forme du logement, etc.) Les résultats des simulations sont résumés ci-dessous.

Après l'installation de la pompe à chaleur, la consommation d'énergie du bâtiment s'améliore, ce qui se traduit par un saut d'une classe énergétique dans 5 scénarios sur 6.
Hausses de valeur vertes
En France, les majorations de prix associées à chaque classe du DPE sont similaires dans les zones rurales et urbaines si l'on compare les valeurs absolues. La capitalisation sur les classes énergétiques a donc un impact relatif plus important dans les zones rurales. Dans les deux cas, les hausses sont étroitement liées aux coûts de rénovation, ce qui limite le gain de valeur imputable à la rénovation énergétique.
L'impact sur le prix du passage d'une étiquette D à une étiquette A ou B est significatif tant pour les appartements que pour les maisons. Pour les appartements, la variabilité est plus importante, de +3 à +16 %, tandis que pour les maisons, la fourchette va de +6 à +14 %. L'effet sur le prix d'une classe très énergivore (F- G) est plus important pour les maisons, de -3 à -19 %, que pour les appartements (-2 à -11 %).
D'autres études sont arrivées à une conclusion similaire en calculant des hausses potentielles en lien avec la classe énergétique pour les maisons entre 1 454 et 2 549 euros. L'impact du DPE sur les appartements se situe entre 697 et 2 086 euros.

Les acheteurs de grandes propriétés sont susceptibles d’accorder une plus grande importance à l'efficacité énergétique, dans la mesure où ils prévoient des besoins de chauffage plus importants.
Depuis janvier 2023, les logements les plus énergivores (450 kWh/m2 par an) ne peuvent plus être proposés à la location.
Une analyse documentaire sur le sujet a mis en lumière le fait que l'installation d'une pompe à chaleur a un effet positif sur le diagnostic de performance énergétique des bâtiments en Europe, avec souvent un saut d'une ou plusieurs classes énergétiques (pour des informations plus détaillées, voir la version complète de l'article). L'amélioration de l'efficacité énergétique se traduit à son tour par des prix de vente plus élevés, les améliorations de DPE étant positivement corrélées avec les majorations de prix.
Pour une évaluation quantitative plus précise, pour les sources et les références, veuillez vous référer au document complet en anglais.